Les choses étaient un peu tendu en ce moment entre Brenan et Ruby, a telle point qu'il ressent parfois le besoin de sortir. C'est peut être à cause du fait que l'atmosphère de la maison soit pesante. Il n'ose même plus regarder la jeune femme dans les yeux. Elle lui a proposé une solution pour qu'il survive à sa maladie qui finira pas l'emporter d'ici moins d'un an. Sauf que la solution miracle est loin du lui convenir, il préfère largement subir la chimio et les inconvénient qui vont avec. Si on lui aurait parlé de ça avant, il ne l'aurait jamais cru, c'est tout juste s'il arrive encore à y croire. Ruby a rencontré un vampire. Oui, un vampire ! Un monstre semblable a Dracula, un monstre avec des canines se nourrissant exclusivement de sang. Pour qu'il survive, elle était prête à le voir devenir une chose terrible. Mais a quoi bon ! Tout humain doit mourir un jour, c'est la vie, c'est ainsi. Elle voudrait déjouer les lois de la nature pour qu'il reste auprès d'elle. Brenan n'est pas sûr d'être prêt à sauter le pas. Vivre une longue vie, une vie sans fin... et elle, qu'advient t-elle ? Humaine, elle finira par mourir et c'est lui qui finira pas se retrouve seul et triste. Ruby serait certainement capable de devenir un monstre pour rester avec lui, mais il refuse cette idée. Elle est en pleine forme, aucun problème de santé alors pourquoi faire une chose pareille ? Nan, c'est définitivement non. Devenir un vampire lui est inconcevable. Déjà qu'aux yeux de la justice Américaine il est un criminel alors s'il doit devenir un monstre... De plus, il risque de tuer des gens, hors il ne veut faire de mal a aucun innocent.

Pour réfléchir plus clairement à tout ça, il quitta la maison. Au volant de sa voiture, il finit par arriver devant une fête foraine. Il avait presque oublié qu'elle était là. Aujourd'hui c'est d'ailleurs le dernier jour. Sa montre indique qu'il est déjà très tard et qu'il reste à peine une ou deux heures avant la fermeture des attractions. Même s'il n'est pas d'humeur festive, ça peut être sympa de s'y promener. L'ambiance particulière de la fête lui remontera et changera certainement les idées. Sa voiture garée, il entra dans la fête. Les lumières de différentes couleurs inondés les allées. Les rires des enfants, les cris des parents dans les manèges, tous semblaient être heureux. En regardant un enfant jouer à la pêche à la ligne, il eut un sourire très doux. Il aimerait bien avoir un enfant, être père et apprendre le football et plein d'autre chose à un petit gars ou une petite fille. Hélas, il n'en aura pas le temps vu que la mort se rapproche de jour en jour et de seconde en seconde. Ruby n'est peut être pas prête pour avoir un enfant non plus et vu le climat qu'il y a entre eux en ce moment, il n'est pas prêt de lui en parler. Enfin, il arriva devant un marchand de barbe à papa. Ceci fait tellement longtemps qu'il n'en a pas mangé une qu'il se laisse tenter. Pour le goût se sera coca, vive l'originalité de notre Américain !

La pleine lune. Ivy ferma les yeux pour se calmer. Les jours de pleine lune, elle était plus sensibles. Son caractère était plus versatile. C'était normal. La louve en elle sentait l'astre blanc. Pourquoi d'ailleurs? Enfin, quel rapport entre la lune et la transformation? Il faudrait qu'elle se renseigne. Un frisson la parcourut. Et elle soupira. Au départ, elle avait espéré pouvoir retourner à la fête foraine. Elle s'était bien amusée avec Hugin. Même s'ils avaient dû vite se séparer, la fête foraine fermant ses portes pour la nuit. Quant à Askja, elle n'avait même pas eu le temps de réellement en profiter. Enfin, de profiter de la fête en sa compagnie. Pas de profiter d'Askja. Enfin vous voyez quoi. Mais finalement, c'était le dernier soir et... Ce n'était peut-être pas une bonne idée d'y aller. Pas qu'elle risque de s'énerver. Elle n'était pas du genre à s'énerver. Mais... Elle n'était pas encore à l'aise quand il y avait beaucoup de monde. Et elle craignait qu'avec ses nerfs à fleur de peau... Assise sur son lit, les genoux pliés contre sa poitrine, elle posa sa tête sur ses genoux. Ce n'était pas juste. C'était la première fois de sa vie qu'elle pouvait aller à la fête foraine et à cause ... Non. Elle ne pouvait pas se plaindre de sa part lupine. C'était grâce à cette louve qui dormait en elle qu'elle était libre aujourd'hui. Si elle devait en vouloir à quelqu'un... Non. Même en vouloir à son beau-père de l'avoir transformée, elle ne le pouvait pas. Car encore une fois, s'il ne l'avait pas transformée, elle n'aurait pas eu les moyens, la force, de se rebeller et de s'enfuir. Sa mort étant un dommage collatéral.

Bon. Il ne servait à rien de rester ici seule, de toute manière. A se morfondre. A regretter de ne pas être dehors. Le plus simple était encore d'aller à la fête. Et de partir si ça n'allait pas. Cela dit... Elle était à pieds. Et la fête n'était pas tout près. Taxi? Oui. Elle se leva, attrapa son sac et revint s'assoir, en tailleur, sur son lit. Elle l'ouvrit et le retourna presque entièrement pour trouver son portable. Et deux minutes plus tard, elle se préparait. Une robe légère, un gilet, des ballerines. Ah une voiture. Rapide, le taxi ! Après avoir tout remis dans son sac, elle dévala l'escalier en courant.

Quinze minutes plus tard, ils arrivaient près de la destination. Mais il y avait plein de monde et un embouteillage comme résultat. Sortir et finir à pieds? Rester et attendre? Que de choix! Et ça la contrariait. Elle sentit son sang chauffer. Oh non. Non. Non. Calme. Elle ferma les yeux et inspira profondément, puis expira lentement, puis inspira, puis... Sortir. Elle demanda au chauffeur s'il pouvait la déposer ici. Il accepta, heureux certainement de pouvoir faire demi-tour ici. Et elle paya la course, heureuse de sentir l'air frais et l'odeur de nature qui l'enveloppa à l'extérieur. C'était.... relaxant. Très relaxant.

Le jeune homme était content de voir sa barbe à papa confectionnait sous ses yeux. En voyant ça, il avait l'impression d'être un gamin avec des yeux plein d'étoiles. Ce n'était pourtant qu'une simple barbe à papa, il n'y avait rien de si étonnant. Au final, il avait certainement besoin de ça, de se sentir émerveillé et d'oublier sa fichu maladie. Brenan donna un billet au marchand et s'en alla dans l'allée contemplant avec la même magie et naïveté les lumières, les manèges et les sourires pendu à chaque visage. Il n'y a pas à dire, une fête foraine et tout le monde est heureux.

Bren' s’arrêta soudainement, une douleur à la tête l'obligea à lâcher sa barbe à papa. Il se fit bousculer sans que personne ne fasse attention à lui. Son crane lui faisait atrocement mal, sa tournait dangereusement. Un haut le cœur le prévint que ça n'allait pas du tout. La vu troublé, il déambula comme il le put a travers les gens. Les poussant sans vraiment le vouloir, manquant de tomber à plusieurs reprises. La chaleur semblait monter d'un coup, et ça n'arrangeait pas son état. Il marcha sans savoir ou aller et il finit par passer entre deux manèges pour se retrouver derrière la fête foraine, à la lisière des bois. C'est horrible à quel point il avait mal au cœur. Et sans prévenir, la nausée qui le tenait depuis plusieurs minutes décida de lui faire cracher ce qu'il avait mangé. Dommage pour la barbe à papa. En logique, une fois qu'on a vomi, on se sent mieux, mais pas lui, pas avec la saloperie qui essaie de le tuer et qu'il combat à coup de chimio. Son état ne s'arrange pas, il va toujours aussi mal. Désorienté, il marche et s'éloigne de la fête sans s'en rendre compte.

Oh oui. L'odeur de la forêt avait ce pouvoir sur elle. Depuis qu'elle était toute petite. Ca ne datait pas de sa transformation, pour une fois. L'odeur de l'herbe, des arbres, le bruit des oiseaux, le vent dans les branches, c'était tellement paisible... Elle s'arrêta de marcher quelques instants et ferma les yeux pour en profiter pleinement. Un frisson de plaisir la parcourut et elle eut l'impression de sentir tous les poils de son corps s'hérisser. Rouvrant les paupières, elle se remit en route mais n'alla pas très loin. Une voiture stationnée sur le bord de la route. C'était tout ce qu'elle voyait à cause des vitres teintées. Elle ne savait pas qu'il y avait des personnes à l'intérieur. Puis, ça ne changeait rien pour elle, n'est-ce pas. Sauf qu'il s'agissait d'hommes saouls à l'intérieur. Comme elle passait à côté de la voiture, une vitre descendit et le passager qui se trouvait à cette place l'interpella. Elle sursauta et sa tourna vers la voiture, inquiète par réflexe. "Eh ma jolie! Viens ici pour voir..." Elle rougit violemment. Et se détourna. Elle ne les connaissait pas. Ils étaient saouls... "Eh, attends, je la connais! C'est la fille de Marshal!" Ce nom. Elle se stoppa net. Et se retourna lentement vers la voiture, pour voire quatre hommes en sortir. Dont un qu'elle connaissait en effet. La nausée la gagna. Il était là. Ce soir-là. Ce fameux soir. C'était un des amis de Marshal qui était venu l'aider à... Elle frissonna violemment. Mais ce n'était plus un frisson de plaisir cette fois. Peur. Colère. Dégout. Tant d'émotions différentes se mêlaient.

C'était dangereux. Il fallait qu'elle parte. Vite. Mais où aller? Elle se trouvait entre la fête foraine et eux. Et la forêt. Et un parking. Le parking était le seul choix. Elle se mit à courir. Mais ils étaient aussi rapides qu'elle. Voire même plus. La panique la gagnait réellement. Elle était seule. Contre quatre hommes d'âge mur. Dont un au moins était un lycan. Ferait-elle le poids? Que feraient-ils si elle ne parvenait pas à... Un l'attrapa par le bras et la plaqua violemment contre une voiture. Elle essaya de se débattre mais sa poigne était trop forte, trop ferme. Les trois autres arrivèrent quelques secondes plus tard, surveillant les alentours. Et ils la guidèrent jusque la forêt, un peu plus loin, une main sur la bouche d'Ivy, pour l'empêcher de crier.

Non. Pas encore.

Celui qui la tenait la poussa violemment au sol. Elle essaya de se relever et de partir mais il lui attrapa la cheville et elle retomba sur le sol. Elle lui donna un coup de pied, sans vraiment faire attention à ce qu'elle faisait. Elle ne pensait plus. Elle n'y arrivait plus. Elle... perdait pieds.

Elle se transforma et se mit à courir pour leur échapper.

Toujours aussi malade, Brenan continuait de marcher, s’arrêtant de temps en temps quand la tête lui tournait trop. Le son de la fête foraine lui parvenait toujours, ça lui semblait fort, tellement fort que ça tête lui donna l'impression qu'elle allait exploser. Son cerveau avait l'air de taper contre l'os du crane, comme s'il voulait s'échapper de la boite crânienne. Mais ce n'était pas possible. Titubant, il fit encore quelques pas avant de ne plus pouvoir avancer et de tomber à genoux sur le sol, ses mains se posant dans l'herbe. Pourquoi faut-il que ça lui arrive à lui. Fichu maladie, il n'a rien demandé lui. Etre poursuivit par la police lui semblait largement suffisant, avoir en prime une saloperie c'est comme-ci le bon dieu vous en voulez vraiment. Sentir la mort arriver l'effraye de plus en plus. Heureusement que Ruby n'est pas là pour le voir dans cet état. Chaque jour, il fait des efforts pour ne pas montrer à quel point il souffre. Le jeune homme fait tout pour ne pas l'inquiéter. Au fond, il sait qu'il ne lui reste pas beaucoup de temps à vivre. Les docteurs avaient dit quelques mois, un peu plus de six, mais là, ça semble s’aggraver. A ce rythme la, il ne tiendra pas plus de trois mois. C'est étrange à dire, mais il le sens. Son corps lui fait tellement mal, il est tellement fatigué. Au final, quand on est dans cet état, on ne souhaite plus qu'une chose, c'est mourir rapidement pour ne plus souffrir. Hélas, il ne peut pas. Le suicide serait facile, il n'aurait qu'à se tirer une balle dans la tête et plus aucune souffrance. Mais il y a Ruby, et pour elle, il tente de résister, de se battre encore un peu pour passer le temps qui lui reste à ces cotés.

Après une dizaine de minutes sur le sol, la nausée enfin passé, il se releva doucement. Ça tête tournait toujours, mais il pouvait marcher un peu plus sereinement. Au loin, dans la foret, il cru entendre du bruit, il s'avança un peu mais ne vie rien. Trouvant la lisière de la foret plus calme que le tumulte qui régnait encore du coté de la fête, il s'enfonça un peu plus entre les arbres. C'est là qu'il entendu à quelques mètres de lui des bruits, des branches qui se casse. Une bête énorme, un gros chien, ou plus un loup...ce fut trop rapide pour qu'il le voit clairement, lui sauta dessus. Un réflexe naturel lui sauta la vie, il mit son bras devant lui pour protéger son cou et son visage. La chose referma ça gueule sur son avant bras et serra très fort. Il put sentir les crocs de la bête lui perforer la peau et les muscles. La pression qui s'exerça dessus lui fit oublier la nausée passé et toutes les autres douleurs qu'il ressentait juste avant. Si ce n'est pas la maladie qui l'emporte, on dirait bien qu'une bête sauvage va le dévorer. Non, hors de question, il ne veut pas se faire "bouffer" par un animal. Alors, il tenta de se débattre. Mais ce n'était pas une chose facile.

Courir. Encore et toujours. Elle ignore ce qu'ils lui veulent. La tuer? Après tout, elle a tué un de leurs amis. Même si c'était un accident et... qu'elle avait d'excellentes raisons. Ou... Continuer ce que son beau-père avait commencé? Aucune de ces deux solutions ne lui donnait envie de rester là à les attendre. Elle essayait de les semer, tournant à gauche, à droite, puis encore à droite. Quatre loups. Elle avait quatre loups à ses trousses. Elle ne faisait pas le poids. Pas en combat en tout cas. Sa seule chance était de les distancer. Ou alors de les séparer, de les perdre, de... Zut. Un des quatre avait été malin. Elle changea de direction pour ne pas foncer dans la gueule du loup. Au propre, comme au figuré. Elle paniquait. Littéralement. Qu'avait-elle fait pour mériter cela? Tout allait bien, jusqu'à maintenant, et... C'était trop beau. Elle courut encore quelques minutes puis réalisa qu'elle n'était plus suivie. Elle ralentit la cadence et finit par s'arrêter. Avaient-ils abandonné? Non. Un loup apparut, marchant pour faire le moins de bruit possible. Puis un deuxième. Où étaient les deux autres? Elle reculait. Ne voulant pas tourner le dos à l'adversaire. Mais elle entendit alors du bruit venant de derrière elle, tandis qu'un troisième loup apparaissait devant elle. Elle n'avait pas le choix. Elle fit demi-tour et courut avant de se jeter sur la source du bruit. Qu'elle pensait être le quatrième agresseur. Qui avait... repris forme humaine? Elle le saisit à son bras, comme c'était la première chose qui venait. Et serra la machoire le plus fort possible, tandis qu'il se débattait. Elle voulait le blesser. S'il l'était suffisamment, il ne pourrait peut-être plus lui courir après et ça ferait un de moins! Mais les autres se rapprochaient. Elle se tourna, sans lacher sa prise. Et... Quatre. Merde. Il y avait quatre loups devant elle, à présent.

Alors...

Qui était...? Les loups s'avancèrent vers elle et elle lacha l'homme. Merde. Merde. Merde. Elle tourna vers la gauche et courut, espérant échapper à ses poursuivants et espérant en même temps les attirer loin de l'innocent qu'elle avait mordu.

Mordu. Oh non. Il n'était pas temps de penser à cela. Il fallait qu'elle sauve se peau. Elle courut le plus vite possible, utilisant toute l'énergie dont elle disposait. Jusqu'à être sure qu'elle les avait bel et bien semés cette fois. Bref, elle s'arrêta le lendemain matin. Tandis que le soleil se levait.

On dirait bien que Brenan Nelson n'est pas né sous une bonne étoile. Ses parents n'ont pas vraiment eut beaucoup de chance et ça continue avec lui. La maladie, la fuite de son pays, la mort qui approche et maintenant une bête sauvage qui l'attaque brutalement. Si jamais il existe un bon dieu, vous pouvez être sur que le jour ou il va le trouver, il va lui filer la raclé de sa vie à ce vieux bonhomme ! Enfin, ce n'est pas le moment de faire de l'humour. La bête avait refermé sa mâchoire sur son bras et ne semblait pas décidé à vouloir le lâcher. La pression lui semblait être plus forte et l'os de son poignet ne tiendra pas encore bien longtemps à ce rythme là. Du mieux qu'il le put, en essayant de ne pas penser à la douleur, il tenta d'atteindre son arme qui se trouvait à l'arrière de son pantalon. C'est là qu'il vit quatre paires d'yeux apparaître. Vu le grognement ce n'était pas des humains mais de nouveau animaux pas très commodes. Bon sang, une meute de loup ? Il va se faire bouffer. A coté de ça, le cancer lui semble être une mort plus douce et digne que de se faire arracher et bouffer les tripes par des bêtes. Quand sa main libre arriva à attraper le flingue, il le sortit et tira rapidement sur les bêtes arrivant. Il dut en toucher une ou deux. Puis, celle qui le tenait le lâcha, peut être apeuré par les coups de feux. Les nouveaux la suivirent.

Brenan, se dépêcha de sortir de la foret, son arme toujours à la main prêt à l'utiliser si besoin. Personne n'avait entendu le bruit des coups de feux, la fête faisait trop de brouhaha pour ça. Quand il eut assez de luminosité, il put observer l'état de son bras. Bon sang, c'était pas jolie du tout, la moitié de sa peau était arraché et le muscle bien entamé, c'est à peine s'il pouvait encore bouger ses doigts. La logique voudrait qu'il appel Ruby, mais pour une raison inconnu il ne voulait pas l'inquiéter. Ce n'était qu'une vulgaire morsure, certes assez méchante à voir, mais il n'allait pas mourir. Enfin, comparé à son cancer, s'il résiste à une maladie qui le ronge de l'intérieur, une morsure ne le tuera pas. Ne repassant pas part l'intérieur de la fête, il se dirigea à sa voiture et grimpa dedans. Conduire à une main...voila qui va être un challenge. Le pistolet sur le siège passager, il prit son temps pour démarrer et partir en direction de l'hopital. Quand il arriva une bonne de trentaine de minutes plus tard, il rangea l'arme dans la boite à gant et se rendit aux urgences. C'est fou ce qu'une blessure de ce type fait bouger les gens, il fut prit en priorité. On le questionna sur ce qu'il lui était arrivé et il expliquer qu'un gros chien ou du moins une chose du genre l'avait mordu. Une nuit entière à l’hôpital, un vaccin contre la rage et le lendemain il fut de retour chez lui. C'est peut être les anti-douleurs qui voulait ça, mais il avait vraiment l'impression que ça lui faisait de moins en moins mal.